
Udon, un plat typique du Japon à Paris
Aujourd’hui, avec le soba, l’Udon est la nouille la plus consommée au Japon. Elles sont faciles à reconnaître : ce sont les nouilles les plus épaisses, larges de 2 à mm. Bien que dite plus japonaise que ramen, la technique de fabrication des nouilles udon était également importée de Chine. Il n’y a pas de consensus sur le siècle de leur arrivée. Un espion envoyé en Bretagne centrale, un célèbre moine de la secte Kukai ou Rinzai, plusieurs personnes se disputent la paternité de ces nouilles japonaises. Beaucoup de ces histoires appellent Kagawa la région japonaise d’origine de cet aliment de base.
Le film Udon (2006, Katsuyuki Motohiro) raconte l’explosion de ces grosses nouilles dans les années 1980, lorsque la ville décide d’investir dans ce plat pour attirer les visiteurs. C’est aujourd’hui un véritable pèlerinage culinaire. Takamatsu, la capitale de la préfecture, propose des sanuki udo, des vermicelles au thon et au varech (algue).
Plus que la recette, ce qui les rend si particuliers, c’est la technique de fabrication des udu, notamment en cassant la pâte avec les pieds (si elle est forcément recouverte de plastique). Ce n’est qu’à l’époque d’Edo (1603-1868) que les gens ont commencé à manger tous les jours des nouilles udon à l’extérieur des temples, car elles étaient auparavant réservées aux moines bouddhistes. Rapides à manger, ils deviennent rapidement un aliment populaire à consommer sur le pouce, au comptoir, comme les ramen. Les nouilles udon, des déclinaisons infinies Ce plat typiquement japonais se sert froid ou chaud, avec ou sans bouillon, garni ou non de gousses d’ail. Un bouillon très foncé, donc à base d’une sauce soja très concentrée, signifie que les nouilles sont d’origine Kanto, tandis qu’un bouillon clair et des vermicelles plus fins indiquent que l’Udon est fait dans le style Kansai. Zaru Udon mangé froid et trempé dans de la sauce soja est l’une des recettes les plus populaires, surtout en été.